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Comment écrire un roman ?
Méthode et conseils pour l'écriture d'un romans
Depuis toujours, vous aimez écrire et cela vous vient naturellement... Vous amis et votre entourage le savent et vous félicitent souvent pour la qualité vos écrits et l'originalité de votre style.
C'est une certitude mais désormais vous souhaitez aller plus loin...
1 - Privilégiez la clarté
Avant de vous asseoir pour écrire, parfois la perfection dès le premier jet ou plus souvent un peu n'importe quoi, posez-vous la première question : pourquoi suis-je en train d'écrire ?
Quel est l'objectif que vous souhaitez atteindre à travers vos écrits ? Est-ce simplement pour vous faire plaisir ou souhaitez-vous faire partager vos idées et vos envies ?
Etes-vous en train d'écrire pour donner de l'émotion à quelqu'un que vous ne connaissait pas ?
Dans tous les cas, la meilleure écriture a tendance à avoir une intention claire et une écriture limpide : le choix de la clarté est une évidence !
« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
Nicolas Boileau
2 - Atteindre votre but
Aujourd'hui, tout va vite, trop vite... Difficile de se faire remarquer et d'attirer l'attention et surtout de donner envie à votre lecteur d'aller plus loin, de le captiver dès les les premières lignes de votre discours...
Il faut commencer par prendre le temps de penser à la personne pour qui vous écrivez et et pour cela vous pouvez commercer par rédiger votre feuille de route en vous posant les questions suivantes :
- La raison pour laquelle j'écris, c'est : ...
- Ce que je veux que vous dire, c'est : ...
- Ce que je veux que créer en vous, c'est : ...
A la première question, elle relève bien sûr de votre intimité, mais ce peut aussi être une expérience personnelle, une position politique ou idéologique, ou même un simple désir de mettre en forme la vie de personnages qui vous fascine ou vous rebute... L'idée étant que le désir soit le moteur essentiel de votre expression !
A la seconde question, l'idée est de faire de votre lecteur un témoin, un ami - ou un ennemi - et de lui faire partager votre point de vue
A la troisième question, on pense bien sûr à l'émotion et à l'empathie que vous pouvez susciter dans l'esprit et le corps de votre lecteur. Mais ce ne sont pas les seules finalité vous pouvez aussi susciter l'indignation, la peur et même une envie de révolte en parlant de guerre ou de la violence sociale ou autre...
L'essentiel ici est que votre lecteur doit prendre part affectivement à votre vision du monde et ressentent votre pensée : voilà votre but !
1 - Affinez votre discours
Pensez à Albert Einstein qui a dit un jour :
« Si vous ne pouvez pas l'expliquer à un enfant de six ans, vous ne le comprenez pas vous-même. »
Comme toujours pour ce génie, cette réflexion est éclairante : il faut imaginer que vous écrivez effectivement pour un public d'enfants ! Impatients, facilement distraits, avec une tolérance zéro pour le jargon, il est difficile de capter leur attention et de monopoliser leur concentration. Il en va en être de même pour votre lecteur !
Vous pouvez même pratiquer ce test dans le monde réel en ayant des conversations réelles avec des enfants ou même, mieux, des adolescents.
En tentant d'expliquer ce que vous souhaiter exprimer à travers votre discours, vous verrez très rapidement si votre objectif est clair et engageant.
Conseils pour la rédaction de votre livre, aide à la conception de votre ouvrage
Vous trouverez les conseils génériques ne prenant pas en compte le type d'ouvrage, la quantité que vous souhaitez réaliser. Des liens plus spécifiques vous attendent en fin de page.
La conception de votre premier livre sera sans doute un parcours initiatique.
- L'écrivain est un solitaire.
« Les livres sont l'œuvre de la solitude et les enfants du silence. »
Marcel Proust
- Le choix du titre sera primordial mais délimiter le sujet pour une recherche sera indispensable. Vous vous focaliserez sur le sujet de votre étude ou vos mémoires sans trop vous disperser.
- Il vous faudra élaborer un plan, une trame de fond incluant les chapitres de votre ouvrage. Celui-ci évoluera ne pouvant être fixé que tardivement. Tâchez de tenir compte des propos de Saint-Exupéry sur la réalisation d'un ouvrage :
« [les] lignes de force s'ordonnent nécessairement autour du pôle fort.
Le plan est une conséquence de l'existence forte et non sa cause. »
(Carnets, Folio, 1999, p. 322)
- Laissez l'introduction de côté ; vous la rédigerez ultérieurement une fois votre ouvrage élaboré. L'introduction sert à délimiter le sujet, en expliquant pourquoi certains aspects sont mis en exergue, d'autres éliminés.
- Pour chaque chapitre, réalisez une main courante comportant vos idées, des expressions, des tournures de phrases : Il faut saisir votre idée et la fixer quand elle passe car elle est pour l'instant volatile et légère comme l'air. Ne vous fiez pas à votre mémoire
- Ne commencez à rédiger que lorsque vous aurez bien en tête toutes les idées directrices et vos propositions finales.
« Il faut toujours savoir comment on va finir avant de commencer. »
Le général de Gaulle
- Ecrivez chaque chapitre de votre livre d'un seul jet.
- Revenez sur les chapitres écrits afin de les améliorer. Cette manière de procéder vous permettra de transmettre l'essence de votre personnalité à travers la rédaction. Vous vous apercevrez que la fluidité des phrases est plus importante que la syntaxe ou la richesse.
« Atteignez d'abord, vous approcherez ensuite. »
Henri Michaux
- Évitez les répétions, recherchez un synonyme :
« En cherchant des synonymes dont j'ai besoin, je suis amené à dire autrement ce que j'ai en tête et vais parfois beaucoup plus loin que je ne pouvais l'espérer ; ainsi, le plus banal problème d'euphonie verbale me met sur la piste de quelque chose que je ne soupçonnais pas, non plus dans le domaine du son, mais dans celui du sens. »
Julien Green (Journal, 3 oct. 1946, Pléiade, Œuvres, t. IV, p. 937).
- La rigueur est de mise à condition de ne pas y consacrer tout votre temps, travaillez avec persévérance et régularité. Ne renoncez pas à rencontrer vos amis, ils seront source d'avis objectifs sur votre travail. S'ils sont intéressés, faites leur lire les chapitres achevés.
- Les citations d'auteur sont à inscrire en italique en indiquant le nom ou les références de la citation : Nom de l'auteur + citation en italique + ( Nom de l'ouvrage, nom de l'éditeur, l'année d'édition et page de référence).
- Enfin, la conclusion doit être succincte et pertinente (pour un mémoire ou une thèse). Vous n'y mentionnerez aucune note de bas de page, ni citation.
- Restreignez les notes de bas de page, n'indiquez pas le prénom d'un écrivain célèbre (sauf dans un contexte juridique).
- Une fois votre ouvrage terminé, vous pouvez le faire relire par plusieurs personnes de votre entourage ou maîtrisant le sujet de celui-ci. Demandez-leur si le livre présente l'intérêt d'être publié (seraient-ils intéressés par l'achat du livre en ne regardant que le titre et le résumé ?).
Techniquement
- Vous choisirez peut-être de rédiger à la main votre manuscrit et de le donner à réécrire auprès d'un professionnel (écrivain biographe, certains éditeurs assurent relecture et mise en page). Soyez prudent et consacrez du temps à la lecture des notions juridiques et à la protection de votre ouvrage.
- Pensez à enregistrer régulièrement votre texte. Pour ma part, j'externalise chaque chapitre ou page de site en « m'expédiant » au travers d'une messagerie, chaque partie terminée, en plus de faire une sauvegarde sur clé USB.
- Attention aux sites d'éditeurs qui vous prodiguent moults conseils en cherchant à vous faire acheter la totalité des ouvrages qu'ils « tâcheront » de vendre ensuite, vous risquez de vous retrouver avec une cave vite encombrée. Optez plutôt pour l'auto-édition avec une quantité réduite d'ouvrages quitte à réimprimer ensuite des séries restreintes, mais il vous faudra faire un choix : impression numérique ou offset ?
« Le marché du livre n'est pas un gâteau qu'on se partage,
mais une valeur créée, à renouveler constamment. »
Vincent Montagne, président du Syndicat national des éditeurs - 2012
Les sites internet pour en savoir plus...
Ressources sur l'écriture Web et l'optimisation des pages : yellowdolphins.com
Un condensé de conseils pour l'écriture dédiée au web : yellowdolphins.com/publications
La rédaction d'un roman : ecrire-conseils.blogspot.com
La rédaction d'un ouvrage de science-fiction : www.revue-solaris.com
La rédaction d'un rapport de stage sur le site de : www.leparisien.fr/etudiant/jobs-stages/rapport-de-stage/rapport-de-stage-conseils-de-redaction
La rédaction d'un mémoire de maîtrise : diplomeo.com/actualite-comment_rediger_un_memoire
La rédaction d'une thèse par Philippe Le Tourneau : www.philippe-le-tourneau.fr/conseils-redaction-memoires-theses
Et aussi l'excellent livre de Marilou Brousseau et Nicole Gratton : « Écrire un livre : de la conception à la publication »
Type d'auteur et choix d'édition et d'investissements
« Le marché du livre n'est pas un gâteau qu'on se partage,
mais une valeur créée, à renouveler constamment. »
Vincent Montagne, président du Syndicat national des éditeurs - 2012
Tout d'abord, situez-vous en tant qu'écrivain...
Quel écrivain êtes-vous ?
A —Totalement débutant et sans connaissance particulière
B — Débutant en tant qu'écrivain mais avec des connaissances informatiques et/ou avec un sujet qui vous assurera un intérêt et des ventes importantes
C — Écrivain ayant déjà produit 1 ou 2 ouvrages
D — Écrivain confirmé mais pas encore reconnu
E — Écrivain émérite
A & B - Si vous réalisez vos mémoires ou la rédaction d'un ouvrage sur un aspect spécifique de votre commune ou de son environnement, le tirage sera sans doute inférieur à 100 exemplaires. La recherche des solutions les moins onéreuses guidera votre choix. C'est pourquoi il vous faut établir le calcul de rentabilité et demander des devis.
Votre ouvrage n'intéressera vraisemblablement pas un éditeur, vous vous dirigez vers l'édition personnelle destiné à votre entourage ou à de l'auto-édition.
B & C - Pour un ouvrage qui pourra être édité de 100 à 400 / 500 exemplaires vous pouvez investir dans un logiciel, dans une quantité plus importante d'exemplaires à produire ou bien dans sa diffusion (publicité, journée dédicace...). Je vous conseille de vous mettre en règle si vous avez optez pour l'édition personnelle (si avez vendu autour de vous le fruit de votre travail, vous êtes dans l'illégalité).
Vous aurez à remplir des formulaires de déclaration d'éditeur, car vous en devenez un à partir du moment ou vous vendez vos livres.
Si vous avez écrit un ouvrage s'adressant à un large public et que vos lecteurs vous retournent leurs impressions positives : tentez la recherche d'un éditeur.
C & D - Entre 500 et 2-3000 exemplaires, vous ne pourrez sans doute pas en vivre à moins d'éditer vous-même mais vous pouvez déjà intéresser un éditeur. Si votre thème est spécifique à un environnement, une région, un métier essayez de trouver un éditeur spécialisé. Vous aurez (peut-être) son opinion sur votre ouvrage.
Si vous devenez votre propre éditeur lisez mes conseils liés aux aspects légaux et juridiques de l'édition. Sinon recherchez un éditeur spécialisé dans le thème de votre ouvrage.
D & E - Au-delà de 2500 exemplaires de potentiel de vente, l'intérêt d'un éditeur pourra vous être acquis si vous avez réalisé votre ouvrage de manière professionnel. Vous n'en êtes pas à votre premier livre et vous pourriez même intéresser plusieurs éditeurs. Intéressez-vous aux notions juridiques, aux protections possibles de votre manuscrit.
Si vous souhaitez publier vous-même, vous auto-éditer, et connaissant le nombre d'exemplaires et le prix de vente théorique de votre ouvrage, vous pourrez maintenant établir un budget maximal à consacrer à la réalisation de votre publication. Mais outre les frais de réalisation, d'impression, la vente de votre livre sera conditionnée par l'éditeur, son réseau de distribution...
Mais ne vous laissez pas submerger par les formules dithyrambiques « distillées » sur certains sites qui « donnent » un résultat théorique en occultant des aspects essentiels :
Vous ne connaissez pas à l'avance l'impact de votre couverture, du thème par rapport à la concurrence qui peut publier en même temps que vous, le taux de vente ou de retour...
Un éditeur vous fera profiter de son expérience et de sa connaissance du marché, prendra à sa charge les frais de distribution et/ou de publicité.
L'intérêt est de suivre au plus près le travail de l'éditeur qui vous intéresse le plus si vous désirez un jour le devenir vous-même...
Alors, vous vous lancez ? Dynadoc est là pour vous aider...
Règles typographiques et vérification de l'orthographe
Ce petit guide est destiné à répertorier les principales conventions typographiques basées pour la plupart sur les recommandations du Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, 2002, édition octobre 2007 (ISBN 978-2-7433-0482-9).
Vous constaterez que je n'ai pas toujours respecté ces règles de typographie dans la conception de ce site...
Je commencerai par les liens les plus probants concernant la correction orthographique...
- Correction orthographique
- Règles typographiques
- Des livres utiles pour approfondir le sujet
- Des liens intéressants
Correction orthographique
Corrigez l’orthographe et la grammaire de vos textes avec l'outil d'expression écrite. Service en ligne efficace et gratuit.
Bon Patron
Correcteur en ligne trouvant les fautes de grammaire et d'orthographe en français.
Il suffit de couper/coller votre texte ou de le taper directement !
Orthographe Recommandée
Site d'information sur la nouvelle orthographe française actualisée.
www.orthographe-recommandee.info
Outils linguistiques, par des passionnés des langues
Translated Labs est un espace où chacun peut accéder à nos derniers projets, des technologies de traduction linguistique les plus avancées aux outils de productivité des entreprises, en passant par les applications de divertissement.
La version en ligne du Trésor de la Langue Française, un dictionnaire parmi les plus complets disponible sur le net.
Logiciels qui peuvent être achetés en complément des dictionnaires et correcteurs usuels installés dans le logiciel de traitement de texte ou de mise en page :
- Antidote (propriétaire)
- Cordial (en ligne et propriétaire)
- ProLexis (propriétaire - Langues française et anglaise, dictionnaires)
- Grammatica (gratuiciel)
Règles typographiques
Abréviations
Pour assurer une meilleure lisibilité, il est conseillé de ne pas abréger les mots du langage courant dans le corps des articles (sont par exemple à proscrire les abréviations du type de « par ex. » pour « par exemple »).
Voici une liste d'abréviations pour lesquelles les erreurs sont fréquentes :
- « etc. » se termine toujours par un point abréviatif et ne doit jamais être suivi de points de suspension, qui ont à peu près le même sens.
- « premier » (masculin) s'abrège de la façon suivante : 1er ou Ier ;
- « première » (féminin) s'abrège de la façon suivante : 1re ou Ire (et non 1ère) ;
- les autres nombres ordinaux (deuxième, troisième...) s'abrègent ainsi : 2e ou IIe, 3e (et non 2ème, IIème, 3ème).
Règles générales
- Une abréviation qui ne se compose que des premières lettres du mot se termine par un point :
référence = réf. - Une abréviation qui se termine par la dernière lettre du mot ne comporte pas ce point final :
boulevard = bd - L'abréviation des groupes de mots ne comporte pas de point final : s'il vous plaît : SVP ou svp
Il y a cependant des exceptions consacrées par l'usage.
On abrège
- après Jésus-Christ, par apr. J.-C. ou apr. J-C
- avant Jésus-Christ, par av. J.-C. ou av. J-C
- article, par art. (ne s'abrège pas lorsqu'il s'agit de l'article premier de statuts ou de titres de lois)
- bas de casse (minuscules), par bdc
- basse tension, par BT
- bon à tirer, par BAT
- capitale (d'un pays), par cap.
- capitale (majuscule), par CAP
- c'est-à-dire, par c.-à-d. ou c-à-d
- confer, par cf.
- département, par dép.
- environ, par env.
- et cetera, par etc. (pas de points de suspension ni de répétition)
- exemple, par ex.
- faubourg, par fg
- féminin, par fém.
- figure, par fig.
- habitants, par hab.
- haute tension, par HT
- hauteur, par H. ou haut. (H est le symbole de l'hydrogène)
- hors taxes, par ht
- idem, par id.
- introduction, par introd.
- largeur, par l. ou larg. (l veut dire litre)
- longueur, par L ou par long.
- Madame, par Mme
- Mademoiselle, par Mlle
- masculin, par masc.
- Mesdames, par Mmes
- Mesdemoiselles, par Mlles
- Messieurs, par MM.
- Monseigneur, par Mgr
- Monsieur, par M. (et non pas par Mr.)
- moyenne tension, par MT
- numéro, numéros, par no, nos
- nota bene, par NB
- page, par p. (ne se répète pas : p. 127 et 128)
- paragraphe, par § (ne se répète pas : § 4 et 5)
- par intérim, par p.i.
- par ordre, par p.o.
- pour cent, par p. 100 ou par %
- pour mille, par p. 1000
- post-scriptum, par P-S
- président directeur-général, par pdg
- recto, par ro, verso, par vo
- répondez s'il vous plaît, par RSVP
- sans garantie du gouvernement, par SGDG ou sgdg
- sans lieu ni date, par s.l.n.d.
- siècle, par s.
- société, par sté ou Sté
- société anonyme, par SA
- société à responsabilité limitée, par SARL
- suivant(e)(s), par suiv.
- supplément, par suppl.
- taxe sur la valeur ajoutée, par TVA
- téléphone, par Tél. ou tél.
- toutes taxes comprises, par TTC
Points cardinaux
Nord, Sud, Est, Ouest : N, S, E, O ou W NE, NO, SE, SO ou SW, NNE, NNO, SSE, SSO ou SSW, NNE-SSE, etc.
Ex. Ces gens sont originaires de l'Ouest. Il a marché plein sud.
Mesures légales (loi du 3 mai 1961)
Ces abréviations sont invariables au pluriel. Là aussi, on abrège.
- ampère(s), par A
- are(s), par a
- centiare(s), par ca
- centigramme(s), par cg
- centilitre(s), par cl
- centimètre(s), par cm
- décalitre(s), par dal
- décamètre(s), par dam
- décibel(s), par dB
- degré(s), par °
- degré(s) Celsius, par °C (25 °C)
- degré(s) Fahrenheit, par °F (80 °F)
- franc(s), par F (1 F, 357 F, 675,24 F)
- grade(s), par gr
- gramme(s), par g
- hectare(s), par ha
- hectogramme(s), par hg
- hectolitre(s), par hl
- hectomètre(s), par hm
- heure(s), par h (20 h, 20 h 30)
- jour(s), par j ou par d
- kilogramme(s), par kg (1 kg, 25,5 kg)
- kilomètre(s), par km
- kilomètre(s) par heure, par km/h
- kilowatt(s), par kW
- kilowatt(s)-heure, par kWh
- litre(s), par l
- mètre(s), par m, mètre(s) carré(s), par m2, mètre(s) cube(s), par m3
- mètre(s) par seconde, par m/s
- millibar(s), par mbar
- millilitre(s), par ml
- millimètre(s), par mm
- minute(s), (angle) par '
- minute(s), (temps) par min
- quintal, quintaux, par q
- seconde(s) (angle), par "
- seconde(s) (temps), par s
- stère(s), par st
- tonne(s), par t
- volt(s), par V
- watt(s), par W
Nombres ordinaux
- premier, premiers, première, premières : 1er, 1ers, 1re, 1res
- deuxième, deuxièmes : 2e, 2es deuxième ou second : on emploie deuxième quand l'énumération peut aller au delà de deux et second quand l'énumération s'arrête à deux. ex. deuxième République, seconde mi-temps.
- troisième, troisièmes : 3e, 3es
- primo, secundo, tertio : 1o, 2o, 3o
Espaces et signes de ponctuation
Les signes de ponctuation à graphisme simple (point, virgule) nécessitent un espace après.
Les signes de ponctuation à graphisme double (« ; », « : », « ? » et « ! ») doivent être précédés d'une espace insécable et suivis d'une autre espace (à l'exception du double point quand utilisé pour exprimer une heure), ainsi que l'exigent les normes typographiques françaises (règles usuelles pour les publications imprimées).
Les espaces insécables sont parfois créées automatiquement par le programme de mise en page.
À noter concernant l'usage des guillemets, que les guillemets droits (« " ») font exception à la règle de la double espace.
Les signes « ? » et « ! » sont en général à proscrire, excepté pour les citations.
La ponctuation s'applique aux formules mathématiques, y compris les formules centrées. Elles doivent donc notamment comporter un point si c'est la fin d'une phrase.
Les tirets de ponctuation (demi-cadratin) qui encadrent les incises prennent une espace avant et après.
L'utilisation des guillemets droits (appelés « guillemets anglais » dans la norme Unicode : "" et "") est proscrite au profit de l'usage exclusif des guillemets.
On utilise de préférence les guillemets ouvrants («) suivis d'une espace, et les guillemets fermants (») précédés d'une espace, comme le veut la règle pour les publications imprimées.
Ces espaces sont rendues automatiquement insécables par le programme lors de l'affichage de la page. Dans la mesure du possible, n'utilisez pas d'entités HTML pour espacer les guillemets.
L'utilisation de guillemets pour mettre en évidence un titre d'œuvre est à proscrire. Utiliser plutôt l'italique.
Les intertitres ne doivent pas être écrits en caractères gras. Il existe cinq niveaux d'intertitres qui doivent toujours être utilisés dans le même ordre.
- Le premier niveau, quelle que soit son importance, doit être encadré de deux signes égal (=) ; par exemple : == Première partie ==.
- Le second niveau doit être encadré de trois signes égal ; par exemple : === Première sous-partie ===.
- Enfin, le dernier niveau doit être encadré de six signes égal ; par exemple : ====== Dernier paragraphe ======.
L'italique est obligatoirement utilisé dans les cas suivants :
- pour les titres d'œuvres écrites ou artistiques, les revues, journaux et périodiques mentionnés dans le corps de l'article, dans les bibliographies et dans les légendes d'illustrations ;
- pour les locutions ou mots étrangers, dont ceux transcrits dans notre alphabet latin ;
- pour les noms scientifiques d'espèces et de genre en zoologie, et pour tous les niveaux taxinomiques en botanique. On écrit Liliaceae (famille botanique) mais Gekkonidae (famille zoologique) ;
- pour les bateaux et autres aéronefs, trains, etc. qui portent un nom de baptême spécifique et unique : Naufrage du Titanic.
Quand un élément normalement en italique (titre d'œuvre, citation en langue étrangère, etc.) est inséré dans un texte en italique, cet élément est disposé en romain pour conserver sa lisibilité : Ce texte en italique contient une demi-phrase elle aussi mise en italique et une suite.
Il convient de distinguer trois cas dans la ponctuation des listes à puces :
Listes composées de groupes nominaux ou verbaux introduites par un deux-points : pas de majuscule en début d'item, le premier niveau se terminant par un point-virgule, le second niveau par une virgule.
Exemple :
Il faut éviter les majuscules superfétatoires :
- premier terme (pas de majuscule car situé après « : ») ;
- deuxième terme (pas de majuscule car situé après « ») ;
- troisième terme :
- sous-terme 1,
- sous-terme 2,
- sous-terme 3 (pas de majuscule car situé après «, »)
- quatrième terme (qui se termine ici par un point puisque la phrase se termine).
Liste :
- Tata
- Titi
- Toto
Listes composées de phrases ou bibliographies : majuscule en début et point en fin de chaque item.
Exemple :
- Dans la mythologie grecque, Danaé est la mère de Persée.
- En astronomie, 61 Danaé est un astéroïde.
En français, les appels de note doivent toujours précéder la ponctuation : les balises, <ref>texte de la note </ref>, doivent donc être collées au dernier mot auquel la note s'applique, et insérées avant toute ponctuation.
Madame, Mademoiselle, Monsieur
Dans le texte courant, les mots madame, mademoiselle et monsieur s'abrègent généralement au singulier en Mme, Mlle et M. et au pluriel en Mmes, Mlles et MM. lorsqu'ils sont suivis du nom, du prénom ou du titre des personnes dont on parle ou qu'on désigne.
- « MM. les conseillers sont en conférence avec M. le préfet. »
- « Mme Durand, accompagnée de Mlles Dupont et Dubois, fit une entrée remarquée. »
Lorsqu'ils sont écrits au long (c'est-à-dire en entier), le Lexique préconise la majuscule lorsque. Ils constituent un titre honorifique consacré par l'Histoire ;
- Madame Mère ; Monsieur, frère du roi ; la Grande Mademoiselle
ils constituent le premier mot d'un titre d'ouvrage ;
- « En 1857 paraissait Madame Bovary »;
- « une représentation de Monsieur de Pourceaugnac »;
Il préconise la minuscule lorsque. Iils sont inclus dans le corps d'une lettre, d'une circulaire, de faire-parts divers ou d'autres formules de correspondance :
- « D'ailleurs, mademoiselle Marie, je prescris à Mme Richard quelques jours de repos complet à la montagne.»
On emploie la forme de politesse à la troisième personne (et plus généralement quand on s'adresse à la personne) :
- « Veuillez agréer, monsieur, l'expression... » ; « Non madame, monsieur n'est pas encore rentré. »
Ils sont utilisés comme noms communs :
- « C'est un vilain monsieur. »
Caractères spéciaux
Il faut utiliser certains caractères qui ne se trouvent pas sur le clavier. Comment les obtenir alors ?
- Sur Macintosh, l'utilitaire clavier du menu pomme (s'il existe toujours) permet de savoir comment les touches Pommes et Maj, Ctrl, modifient chaque touche du clavier. Ainsi, un æ s'obtient avec Option-a, de même le « e » dans le « o »...
De manière générale, la manière avec laquelle les touches sont modifiées est assez logique et donc facile à retenir... - Sur PC, les choses se compliquent un peu. En effet, il faut faire appel à la table des caractères (dans les accessoires, non installée par défaut dans Windows 95) pour savoir le code sur 4 chiffres associé à un caractère (il est affiché en bas à droite de la fenêtre).
- Ainsi, le æ correspond à Alt-0230, le œ (e dans le o) à Alt-0156...
En savoir plus sur la ponctuation :
Synthèse de l'histoire et des usages de la ponctuation française sur la-ponctuation.com
En préambule, il convient de souligner que l'usage confond souvent majuscule et capitale.
Les majuscules doivent être obligatoirement accentuées.
En biologie, les noms scientifiques à terminaison latine prennent tous une majuscule (Rodentia, Araneae, Pseudolithophyllum expansum). Les noms scientifiques en français portent traditionnellement une majuscule au premier terme (Colubridés, Corallinales, Lutjanidés, Chien de prairie à queue noire, etc.) mais cet usage tendrait à se perdre chez les spécialistes.
La majuscule ne s'impose pas non plus si le terme est tombé dans le langage courant (un champignon, un mammifère, une araignée, un papillon, un bouton d'or, etc.). Dans le doute, l'usage ou non de la majuscule pour un nom en français sera laissé à l'appréciation du contributeur, qui veillera toutefois à conserver la même convention typographique tout au long de l'article.
Les nom propres géographiques ou toponymes suivent des règles complexes : voir la section dédiée sur cette page.
Monuments et bâtiments publics
Lorsque le nom du monument est composé d'un nom générique suivi d'un nom spécifique (nom propre, adjectif dérivé d'un nom propre ou nom commun faisant fonction de nom propre), le nom générique prend une minuscule et le nom spécifique une majuscule : l'abbaye de Port-Royal.
Lorsque le nom générique suffit à caractériser le monument dans le contexte ou qu'il est précédé ou suivi d'un adjectif non dérivé d'un nom propre, le nom générique prend une majuscule. L'adjectif prend une majuscule s'il est placé avant le nom générique, une minuscule s'il est placé après sauf s'il est lié par un tiret : l'Opéra royal de Wallonie.
Ordres et décorations
Ordres civils, militaires, de chevalerie et religieux
C'est le terme spécifique qui prend la majuscule (et éventuellement un adjectif antéposé), pas le terme générique :
- l'ordre national du Mérite, l'ordre des Palmes académiques ;
- l'ordre de l'Aigle noir ;
- l'ordre national de la Légion d'honneur ou la Légion d'honneur ; l'ordre de la Libération ;
- l'ordre de Malte, l'ordre du Temple, l'ordre Teutonique.
On ne met pas de majuscule aux grades ou dignités : chevalier, officier, commandeur, grand officier, grand-croix ; ni lorsqu'on désigne un membre d'un ordre religieux sinon dans la désignation officielle de l'ordre : un théatin...
Le terme générique prend une majuscule lorsqu'il désigne un organisme particulier (exemple : l'Ordre national des pharmaciens), une minuscule lorsqu'il désigne une corporation (exemple : l'ordre des pharmaciens).
Le terme spécifique prend toujours une minuscule.
Pour les noms d'organismes ou d'associations en français, on mettra de préférence une majuscule au premier mot seulement, les mots suivants commençant par une minuscule. Exemple : École normale supérieure (plutôt que École Normale Supérieure). Cette règle a cependant de nombreuses exceptions et règles dérogatoires.
Exemples :
- Le Muséum national d'histoire naturelle, la Commission européenne : correspondent à la règle ;
- L'académie de Reims mais l'Académie de médecine ;
- L'université René-Descartes, l'université de Toulouse, mais l'Université (exemple : le système et les instances universitaires) ;
- La préfecture de la Haute-Savoie ;
- Le Collège de France : la France est un nom propre ;
- Le Commission européenne ;
- Les Nations unies, ou de façon plus formelle l'Organisation des Nations unies ;
- Le ministère de l'Éducation nationale (l'institution est l'Éducation nationale, pas le ministère).
Pour les noms d'organismes ou d'associations dans une langue autre que le français, on appliquera les conventions typographiques de la langue.
Les noms de famille ne s'écrivent pas en capitales (usage parfois trouvé en français) mais simplement avec une majuscule : on écrit Robert Dupont et non Robert DUPONT.
Pour ce qui est de la particule et contrairement à l'usage du XVIIe siècle, « les noms propres de personnes comprenant un article initial distinct mais inséparable tels La Fontaine prennent une majuscule à cet article (dans les classements alphabétiques ces noms sont classés à La, Le ou Les) ».
Même chose pour Du ou Des. En revanche le de, qui peut être supprimé dans certaines tournures, est toujours en minuscules.
Exemple :
- Jean de La Fontaine ; le marquis de La Fayette
- Un sonnet de Du Bellay ; le lettre de Des Grieux
- Honoré de Balzac ; Charles de Gaulle
Les particules étrangères répondent à la règle suivante :
Prennent une minuscule, les particules :
- Allemandes : an, auf, von (der), zu. Exemple : Erich von Stroheim
- Anglaise : of
- Espagnoles : de, del, de las (les/los), las/les/los, y. Exemple : María de las Mercedes de Borbón
- Portugaises : a, da, das, de, dos. Exemple : Sérgio Cláudio dos Santos
- Scandinaves : af, av, von
Exemple :
- Barbro Hiort af Ornäs.
Prennent une majuscule, les particules :
- Allemandes : Am, Im, Vom, Zum, Zur.
- Anglaises : A, De, De La, Dos, Mac (ou Mc), O'. Exemple : Cecil B. DeMille, Eugene O'Neill, Douglas MacArthur
- Néerlandaises : De, Den, T', Ten, Ter, Van (der/den). Exemple : Jan Van der Heiden.
- Italiennes : D', Da, Dall', De, Degli, Dei, Del, Dell', Della, Di, Lo. Exemple : Gabriele D'Annunzio, Leonardo Da Vinci.
- Scandinave : De.
Saints
Lorsque l'on désigne un lieu (toponyme) ou la fête calendaire, on écrit Saint avec une capitale initiale et on rattache le terme au nom avec un trait d'union : Saint-Germain-en-Laye.
Lorsque l'on désigne la personne canonisée, saint est alors adjectif et s'écrit tout en minuscule et ne se rattache pas au nom par un trait d'union : la vie de sainte Thérèse d'Avila.
Titres d'œuvres
Les titres d'œuvres suivent des règles complexes : voir la section dédiée sur cette page.
Les capitales ne sont pas des majuscules
La phrase : <>« LONGTEMPS MARCEL S'EST COUCHÉ DE BONNE HEURE »</> est écrite en capitales, mais seule la première et la dixième lettres sont majuscules. On s'en rend mieux compte si on écrit cette phrase en petites capitales : <>« Longtemps Marcel s'est couché de bonne heure »</>.
JEAN-MICHEL BLATRY ACCUSE : Est-il accusé ou accuse-t-il ?
Les majuscules doivent être accentuées.
Capitales et majuscules se distinguent par leur fonction :
- L'utilisation d'une majuscule est dictée par les règles de l'orthographe : en français, on les utilisera par exemple pour la lettre initiale d'une phrase ou d'un nom propre.
- Les capitales relèvent, elles, d'un choix de composition typographique. Leur emploi relève moins d'une norme que d'une décision particulière. Un journal ou un site Web pourra par exemple, dans sa charte graphique, décider de composer les titres d'articles en capitales et les sous-titres en petites capitales.
Pour en savoir plus sur l'accentuation des capitales
Mots composés
Mots composés avec « grand »
- La forme « grand' » est désuète et a été abandonnée par l'Académie française dans la huitième édition de son dictionnaire, publiée en 1932 et 1935.
- Le pluriel des mots masculins composés avec « grand- » s'accorde, Exemple : « des grands-pères ».
- Mais les noms féminins composés, grand ne s'accordant pas en genre, ne s'accorde pas non plus en nombre. Exemple : « des grand-mères ».
Cas particuliers :
- Le mot « grand-croix », féminin lorsqu'il désigne la décoration, est invariable au pluriel. Mais il devient traditionnellement masculin lorsqu'il désigne le récipiendaire et s'écrit alors « grands-croix » au pluriel ; exemple : « la liste des grands-croix de l'ordre national du Mérite ».
- « Grand- » reste toujours invariable dans l'adjectif « grand-ducal » : « grand-ducaux », « grand-ducales ».
Mots composés avec « non » ou « quasi »
Lorsqu'un substantif est précédé du mot « non » ou « quasi », ce dernier est rattaché au substantif par un trait d'union (groupe nominal) : un État de non-droit ; un non-sens ; un traité de non-agression.
En revanche, s'il s'agit d'un adjectif ou d'un participe utilisé comme adjectif, « non » n'est pas relié à l'adjectif par un trait d'union (groupe adjectival) : l'espace non encyclopédique.
Mais la distinction entre substantif et adjectif est parfois délicate :
- « les non-dits sont plus parlants que certaines paroles non tues »;
- un non-croyant (substantif) mais une personne non croyante (adjectif).
En termes simples, on place un trait d'union pour former un nom uniquement.
Mots étrangers
Les noms communs étrangers, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas entrés dans le vocabulaire français (on dit alors qu'ils sont « naturalisés ») et sont donc absents des dictionnaires du français usuel, sont toujours en italique lorsqu'ils sont écrits avec l'alphabet usuel (dit alphabet latin moderne) ou ses variantes. Exemples de mots étrangers naturalisés : maximum (latin), flash (anglais), graffiti (italien), leitmotiv (allemand), critérium (latin), référendum (latin). Exemples de mots étrangers non naturalisés : in extenso, cross-over, flash-ball, paint-ball.
Lorsqu'un mot étranger a reçu un accent qu'il n'avait pas dans la langue d'origine, lorsqu'il est cité dans les dictionnaires généralistes, lorsqu'il est utilisé sans italique dans les ouvrages de référence, lorsque son genre a changé, alors on peut considérer qu'il est naturalisé.
S'il n'est pas naturalisé, le mot est utilisé en italique avec son genre (masculin/féminin), ses diacritiques et ses formes plurielles d'origine (et la casse d'origine, voir ci-dessous le cas des mots allemands). S'il est naturalisé, il conviendra de l'utiliser sans italique avec le genre, les diacritiques et les pluriels qu'il a reçus avec sa francisation, et qui se trouveront dans les sources.
On note enfin que, même francisés, certains mots conservent leur forme plurielle d'origine (stimulus/stimuli, maximum/maxima).
Il est recommandé d'écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres (« au long »).
- Par exemple « au bout de deux ans d'existence » et non « au bout de 2 ans d'existence »
Évitez aussi, autant que possible, de commencer une phrase par un nombre écrit en chiffres.
En règle générale, les nombres seront écrits de préférence « au long » lorsqu'ils indiquent des grandeurs (deux cents mètres, trois mille habitants, quinze francs...) sauf lorsque leur profusion les rendrait difficilement lisibles ; les âges, les dates et les heures seront écrits en chiffres (
- Exemple : « Le 28 janvier, à 18 h 15, j'aurai 24 ans et nous serons quatre amis à passer à table, la première fois depuis cinq ans. »
Chiffres hexadécimaux
Il n'y a pas de norme, mais les trois façons les plus fréquentes d'écrire en hexadécimal sont :
- le préfixe 0x : 32 = 0x20 ;
- le préfixe $ : 32 = $20 ;
- le suffixe 16 en indice : 32 = 2016.
La méthode de l'indice est utilisable pour les nombres en base quelconque (base vingt, base huit, etc.) et elle est préférable dans les contextes mathématiques.
Téléphone, fax
Téléphone 02 99 32 08 32 - Fax 02 99 32 47 87
Pas de points entre les séries de deux chiffres.
Sauf raison particulière (différenciation d'octaves, ou autre...), il est recommandé d'écrire le nom des notes en minuscules et en italique, de manière à ce qu'on les distingue bien du reste du texte : « si si est bémolisé » est plus lisible que « si si est bémolisé ». La notation anglo-saxonne se fera en majuscules : B, D...
Toute phrase doit commencer par une majuscule et se terminer par un point. Donc, une phrase ne devrait jamais commencer par une formule mathématique ou un nombre écrit numériquement, car ces derniers ne peuvent pas comporter de majuscule. Lorsqu'une phrase se termine par une formule mathématique, cette formule doit se terminer par un point, qu'elle soit centrée ou non.
Ce point est à placer hors des balises. Il en est de même lorsque la fin de texte est entre parenthèses, le point final doit se placer après la parenthèse (comme cela). (En revanche, lorsque la phrase est tout entière entre parenthèses comme cette phrase, le point se met avant la parenthèse fermante.) Pour les phrases entre guillemets, si la phrase est initiée par un deux points, le guillemet ouvrant est suivi d'une majuscule et le guillemet fermant est précédé du point : « Cette phrase est complète. », puis le texte peut continuer.
- Utiliser les modèles {{XXe siècle}} et {{XXe siècle av. J.-C.}} qui donnent XXe siècle et XXe siècle av. J.-C. Remarquez qu'on n'ajoute pas un second point pour terminer la phrase !
- Utiliser les modèles {{S-|XX|e}} et {{-s-|XX|e}} qui donnent XXe siècle et XXe siècle av. J.-C.
- Utiliser les modèles {{XIXe s}} et {{XXe siècle}}s qui donnent XIXe et XXe siècles.
Les sigles et acronymes s'écrivent sans point d'abréviation entre les lettres : USA (et non U.S.A.). Les sigles s'écrivent en lettres capitales : URSS (et non Urss).
Les acronymes (sigles se prononçant comme des mots) prennent une majuscule à la première lettre et le reste s'écrit en minuscules s'ils désignent un organisme : Insee, Medef, Datar, etc. mais s'écrivent tout en minuscule s'ils désignent un nom commun : radar, laser, ovni, sida, etc.
En revanche, les sigles et acronymes de trois lettres ou moins resteront typographiés en capitales : ONU, PIB, API, etc.
Lors d'une mise au pluriel, les sigles sont indénombrables. On écrira donc URL et non pas URLs.
Titres d'œuvres (livres, films, etc.)
Dans le corps d'un texte, les titres d'œuvres (livres, films, etc.) sont mis en évidence en italique. L'utilisation de guillemets est strictement à proscrire.
L'article défini précédant le nom est également en italique et prend une majuscule lorsqu'il fait partie intégrante du titre. Les Misérables, Le soleil se lève aussi, Le Monde
Lorsque l'article n'appartient pas au titre, qu'il soit contracté ou traduit, ou si le titre est abrégé, il doit être écrit en romain. Stendhal est l'auteur du Rouge et le Noir.
Une rediffusion de la Grande Vadrouille (la fait partie dans le cas présent du complément de nom).
Un article du Spiegel. Beaumarchais a écrit le Barbier et le Mariage.
- Pour les bibliographies, voir conventions bibliographiques.
- Pour les filmographies, voir les conventions filmographiques et sa sous-page.
- Pour les titres d'articles d'œuvres de musique classique, voir les conventions sur les titres d'œuvres de musique classique.
Titres d'œuvres ou de périodiques en français
En préambule, il convient de préciser que les règles typographiques édictées par le Lexique sont contredites dans certains cas par l'usage flottant des majuscules/minuscules parmi les éditeurs. L'université de Laval indique néanmoins que « sur la couverture d'un livre, par exemple, le graphiste peut décider de n'employer que des bas de casse (minuscules d'imprimerie), même dans les noms propres ; il peut mettre des majuscules initiales à tous les mots ou même utiliser systématiquement les capitales sur toute la page.
Règle générale : seul le premier mot d'un titre d'œuvre ou de périodique prend une majuscule initiale (exception faite des noms propres) : Une saison en enfer.
Si le titre forme une phrase, alors seul le premier mot prend une majuscule : Autant en emporte le vent.
Si le titre est composé seulement d'un adjectif suivi d'un substantif, alors le substantif prend également une majuscule : Tendre Voyou.
Si le titre est composé seulement de deux substantifs successifs, alors chaque substantif prend une majuscule : France Soir.
Si le titre commence par un article défini (le, la, les) et qu'il ne constitue pas une phrase verbale, alors :
- Le premier substantif prend une majuscule : L'Ami du peuple
Tout adjectif ou adverbe précédant le premier substantif prend une majuscule : Les Cinq Dernières Minutes.
- Si le titre est constitué de substantifs énumérés ou mis en opposition (et, ou, ni), chaque substantif prend une majuscule : Guerre et Paix
- En cas de sous-titre, les principes précédents s'appliquent à chaque partie : Candide ou l'Optimisme.
- Selon les règles décrites ci-dessus, les substantifs madame, mademoiselle et monsieur sont abrégés en Mme, Mlle et M. au singulier et en Mmes, Mlles et MM. au pluriel. Lorsqu'ils sont écrits au long, ils prennent une minuscule sauf lorsqu'ils sont placés en début de titre. Le Voyage de M. Perrichon.
Les titres professionnels ou militaires (professeur, docteur, président, capitaine, commandant etc.) prennent une minuscule sauf lorsqu'ils sont placés en début de titre. Les Quatre Filles du docteur March.
- Quand l'auteur a clairement choisi une typographie originale, il est préférable de la respecter si cette graphie est justifiée : on écrit eXistenZ et non Existenz.
Que faire en cas de mélange entre deux langues ?
Pour les titres d'œuvres en langues étrangères, on respectera les conventions de cette langue.
Toponymes
Les noms propres géographiques ou toponymes répondent à des règles complexes, selon qu'ils sont simples, composé ou d'origine étrangère.
Règle générale : Lorsqu'il est seul, le nom propre d'origine francophone prend naturellement une majuscule initiale.
Exemples :
- la France, le Québec, l'Europe, l'Allier, le Brabant
Cas particuliers :
- Lorsque le toponyme est composé d'un nom commun d'espèce individualisé par un nom propre ou un adjectif, ce dernier prend une majuscule. Le nom commun reste en bas-de-casse : le bassin d'Aquitaine, le cirque de Gavarnie ;
Exceptions : Si l'adjectif peut être remplacé par un complément de nom, il reste en bas de casse.
Exemple :
- la côte atlantique (« de l'Atlantique »), le continent américain (« des Amériques »)
Certaines dénominations « traditionnelles » prennent une majuscule au nom commun d'espèce, l'adjectif restant en bas-de-casse.
Exemple :
- le Bassin parisien, le Massif central, le Pays basque
Lorsque nom commun et nom propre ou adjectif servent de nom propre à un autre nom commun d'espèce, ils sont liés par un trait d'union et prennent chacun une majuscule, le nom commun restant en bas-de-casse.
Exemple :
- les îles du Cap-Vert, le massif du Mont-Blanc
Lorsque le nom propre est accompagné d'un adjectif dont la seule fonction est de distinguer une partie (altitude, langue, nationalité, etc.), l'adjectif reste en bas-de-casse. Exemple : l'Amérique latine, la basse Bretagne, la Guyane française.
- Lorsque l'adjectif est nécessaire à l'identification, il prend une majuscule et est souvent lié par un trait d'union. Exemple : le Bas-Rhin, l'Arabie Saoudite, l'Asie Mineure, la Haute-Volta, le Moyen-Orient, Terre-Neuve, la Vénétie Julienne.
- Les noms français ou francisés d'unités administratives (pays, départements, villes, etc.) prennent des majuscules et sont liés par des traits d'union à l'exception de l'article initial. Exemple : Belle-Île-en-Mer, la Côte-d'Ivoire, les Côtes-d'Armor, les Deux-Sèvres.
Précisions : L'article précédent le nom d'une commune prend une majuscule sauf lorsqu'il est contracté.
- Exemple : Le Mont-Saint-Michel, La Nouvelle-Orléans, La Mecque
L'article précédent tout autre nom que celui d'une commune reste en bas-de-casse.
- Exemple : les Batignolles, la Guadeloupe, le bassin de la Villette.
Les noms étrangers d'unités administratives (pays, départements, villes, etc.) respectent autant que possible l'orthographe originale, sans ajout de traits d'union ou d'accents.
- Exemple : New York, le New Jersey, le Venezuela, Buenos Aires, le Grand Canyon, le Rio Grande, la Sierra Leone
Exception : les adjectifs dérivés de noms étrangers et francisés prennent accents et traits d'union
- Exemple : la population new-yorkaise, le peuple vénézuélien
Les surnoms géographiques prennent généralement des majuscules mais pas de trait d'union.
- Exemple : la Côte d'Azur, la Côte Fleurie, le Nouveau Monde, le Val de Loire
Antonomases
Les antonomases (noms propres utilisés comme noms communs ou inversement) constituant des appellations d'origine s'écrivent avec une minuscule :
- un verre de bordeaux, une coupe de champagne ;
- un camembert, du roquefort, du saint-nectaire ;
- un havane, un sèvres.
La majuscule est toutefois maintenue si le lieu est cité en tant que tel :
- les vins de Bordeaux ; le vignoble de Saint-Émilion, la tomme de Savoie, la porcelaine de Limoges.
Ainsi, certaines appellations peuvent combiner antonomase et nom propre :
- un camembert de Normandie, du brie de Meaux
Hagiotoponymes
Les hagiotoponymes (noms de lieux formés à partir d'un nom d'un saint) prennent une majuscule initiale. De plus, les mots sont reliés par des traits d'union.
Exemple :
- Saint-Germain-en-Laye
Unités de mesure
Les symboles d'unités de mesure ne comportent pas de point abréviatif, sont habituellement écrits en minuscules et sont séparés du nombre par une espace insécable.
Deux exceptions importantes :
- le symbole du degré et ses sous-unités (minute et seconde d'angle) sont collés au nombre (12°51′23″) ;
- les degrés avec spécification d'échelle prennent la majuscule (°C, °F) mais sont séparés du nombre.
Il est recommandé d'utiliser le système international d'unités (SI) pour exprimer une mesure quelconque. Par exemple : 123 km, 456 N/m, 789 GW/sr. Si un autre système est pertinent, on fournira l'expression alternative entre parenthèses. Par exemple : 123 km (76 mi).
Veillez à utiliser les symboles corrects : k signifie : kilo, K signifie : kelvin. Si la mesure est une citation d'une autre provenance (exprimée dans le système anglo-saxon, ou dans un système plus ancien comme le cgs, par exemple), on insérera la version SI.
Par exemple, « [6 100 m], the plane exploded. ».
L'inclusion du modèle {{unité|valeur numérique|unité}} permet de gérer facilement les espaces insécables dans la partie numérique et entre celle-ci et l'unité. À noter qu'à l'intérieur de la balise, et ce contrairement aux conventions typographiques, le séparateur décimal doit être un point sous peine de ne pas obtenir la valeur désirée.
Exemples :
- {{unité|1000|m}} donnera 1 000 m ;
- {{unité|12,5|kg}} (usage virgule décimale) donne la valeur erronée 12 5 kg ;
- {{unité|12.5|kg}} avec un point décimal, on obtient la valeur désirée 12,5 kg, formatée à l'affichage avec une virgule décimale.
Livres utiles pour approfondir le sujet
Lexique des règles typographiques en usage à l'imprimerie nationale, ouvrage collectif de la collection ARTS DU LIVRE de l'éditeur Imprimerie Nationale.
Règles Typographiques en usage à l'Imprimerie Nationale ISBN 2-11-081075-0
Manuel de typographie française élémentaire d'Yves Perrousseaux applicables à l'écriture d'articles, de comptes rendus de réunions, de projets, de messages électroniques ou de pages HTML.
Règles typographiques et normes : Mise en pratique avec LATEX (Broché) de 128 pages format 24 X 17 cm édité par Vuibert en février 2006, écrit par David Carella.
Dictionnaire des règles typographiques, édité en 2005 par Victoire Editions, 288 pages format 13,5 X 18 cm réalisées par Louis Guéry qui fut durant quinze ans directeur du Centre de perfectionnement des journalistes (CPJ) à Paris ISBN : 978-2-908056-96-8
Tous les liens intéressants
Bréviaire d'orthographe française
Un bréviaire de typographie, également téléchargeable au format .hlp (fichier d'aide Windows)
http://mapage.noos.fr/mp2/
FAQ typo de Jacques André
Des articles sur la typographie, dont le manuel "Petites leçons de typographie"
http://jacques-andre.fr/faqtypo
Guide typographique Uzine
Un guide typographique à l'usage de l'internet, sur le site Uzine
www.uzine.net/article1802.html
La Ponctuation.com
Synthèse de l'histoire et des usages de la ponctuation française
www.la-ponctuation.com
La Correction.fr
Les règles de typographie à connaître absolument
www.lacorrection.fr/
Le conjugueur - Le Figaro
Une application en ligne ainsi qu'un logiciel permettant d'obtenir toutes les formes d'un verbe
leconjugueur.lefigaro.fr
Le grand dictionnaire terminologique
Un dictionnaire terminologique comprenant 3 millions de termes français, anglais et latin dans 200 domaines d'activité
vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca
Conseils de mise en page et recommandations P.A.O.
Les conseils que je peux vous donner sont basés sur une expérience de plusieurs années de mise en page en autodidacte.
Aussi si des erreurs ou des conseils ne seraient plus d'actualité, ne m'en veuillez pas !
- Les étapes de la PAO
- Mise en page : les étapes théoriques et techniques
- Le contenu du livre
- Conseils spécifiques à certains logiciels
- Informations complémentaires
Les étapes de la PAO
Voici les étapes indispensables à la création d'une publication (comportant des images ou des graphiques)
La Calibration de son scanner, de son écran et périphériques de sorties (imprimante).
Vous constaterez qu'entre une photographie que vous numérisez, l'écran où l'image apparait et l'impression du fichier sans retouche, vous n'avez pas le même rendu des couleurs ni la même perception. Recherchez sur internet les moyens de calibrer vos matériels. Le site date de 1999 mais est encore actuel et très intéressant.
La Numérisation des images (avec un scanner) ou achat des images (à une banque d'images comme Corbis, Adobe Stock Photo...).
Lorsque vous avez des photographies, des ektaprints, des diapositives ou bien si vous voulez numériser des originaux papiers, le scan de ces éléments ne se fera pas de la même manière. Inutile de plagier des articles bien réalisés pour tout comprendre sur les étapes importantes de l'acquisition et des retouches élémentaires. Si votre livre comporte beaucoup d'illustration, investissez du temps pour apprendre les notions essentielles à la bonne prise en main de votre scanner et de votre logiciel de retouche d'image. Les manuels d'utilisation de l'un et de l'autre vous procureront des éléments indispensables à un bon calibrage et acquisition des différents supports.
Réglez à l'aide de la pipette blanche « les blancs » sur la partie la plus claire à numériser. A l'aide de la pipette noire, vous faites la même opération avec la partie la plus sombre.
Le nombre de DPI représente la finesse d'analyse de votre scanner. Plus celui-ci est élevé, plus le poids augmente, plus grande l'image pourra être imprimée. Le nombre de DPI peut être « interpolé » c'est-à-dire augmenté de manière logicielle par le pilote de votre scanner. Sachez que la définition réelle de votre matériel est la résolution non interpolée. Il faut connaître la dimension de l'image que vous souhaitez imprimer. L'impression numérique ou offset nécessite 300DPI par inch/pouce (impression de magazine, de livres...). Si vous avez besoin d'une image de 10 X 10 cm et que l'on scanne au double de la résolution avant réglages, il sera nécessaire de numériser à 2400DPI une photo de 2,5 X 2,5cm.
Le nombre de DPI utile pour une impression dans la presse quotidienne ne sera que de 170DPI mais mieux vaut demander au préalable. Si vous réalisez des « beaux livres » ou bien des revues de très haute qualité, (merci déjà de me lire) l'impression peut même être à 400 ou 600 DPI.
En savoir plus sur l'image numérique paragraphe « Résolution et définition d'une image numérique ».
Pour rééchantillonner une image, deux types d'interpolation sont couramment utilisés.
Le rééchantillonnement « au plus proche » pour les graphiques ou des images comportant des stores, des barrières, des bords nets.
Le rééchantillonnement bicubique sera plus performant pour une photographie classique.
Plus dinfos :
La Retouche des images (corrections chromatiques, correction des défauts, détourage, etc.).
Connaître la manière dont est rendue la couleur suivant le support utilisé (l'écran RVB ou l'impression CMJN) est indispensable pour intervenir efficacement sur des scans ou une image déjà numérisée ou acquise au moyen d'un appareil photo. De nombreuses ressources sur la Colorimétrie et la couleur
Le réglage idéal pour le contraste d'une image consiste à lisser les tons hauts et bas : ramenez entre 5 et 95% la densité de chaque épreuve.
- Régler le contraste avec les niveaux
- Supprimer les yeux rouges et tous les autres logiciels gratuits pour la retouche de vos images
- La retouche photo avec Gimp
- Retoucher une photo sous-exposée
- Retoucher une photo surexposée
Des images gratuites sur Bibliothèque de Grenoble à condition d'en indiquer la provenance.
Saisie du texte directement sous votre logiciel de mise en page ou à l'aide d'un traitement de texte
Tout d'abord, vous devez assurer l'homogénéité et la cohérence de nombreux points sans lesquels votre ouvrage restera une ébauche et ne convaincra pas un éditeur de l'imprimer en tant que livre. Il vous faut standardise et optimiser :
- La manière d'organiser vos idées, le découpage de vos paragraphes
Commencez par coucher sur le papier les grandes lignes de votre récit ou éventuellement réalisez un panneau avec des post-it que vous pouvez classer par couleur, par chronologie... Etablissez un sommaire de votre manuscrit : sur le papier, on écrit moins vite mais on va à l'essentiel.
- Le style narratif que vous avez utilisé
Le style narratif est préférable dans les œuvres descriptives : On raconte une histoire, en décrivant comment on a choisi le sujet, en déterminant quels sont les objectifs, comment nous les avons explorés, quelles sont les données et les résultats, et quelle est la conclusion.
La séquence narrative débute souvent par la situation initiale qui est l'ensemble de relations stables. Puis une perturbation du contexte ou dans l'histoire provoque une modification d'une au moins de ces relations, ce qui crée un état de déséquilibre. La troisième étape est la transformation résultant de l'action d'un participant de la situation initiale, modifiant la relation, puis l'achèvement de la transformation provoquant un résultat local sur les relations directement concernées. A. Soulez : « le style, c'est l'écriture de la méthode ».
- Le style grammatical, niveau de langage, les temps utilisés
La cohérence du style grammatical dans des paragraphes de votre ouvrage est à vérifier pour l'ensemble de votre livre.
- Le vocabulaire que vous employez
La recherche de mots spécifiques à vos descriptions viendra enrichir la syntaxe pour en éviter les répétitions inappropriées. Il conviendra de trouver les synonymes nécessaires à une « non répétition » sans pour autant utiliser des mots inappropriés ou sortis de leur contexte.
- Les exemples décrits et le niveau de détail de votre récit
La précision de chaque partie de votre histoire et les précisions détaillées et structurées apporteront le réalisme nécessaire au roman ou à la véracité de votre texte. Aussi, ajoutez autant de précisions que vous le souhaitez.
- Les informations et citations tirées de sources extérieures et identification des notes de bas de page
Vous pouvez également recourir à internet pour rechercher des éléments d'information qui seront à recouper entre elles pour établir une opinion. Attention toutefois à certains sujets qui peuvent parfois être « phagocytés » par la multiplication de sites destinés à positionner une idée ou un concept en tête des résultats de Google alors que les opinions éclairées n'atteignant pas les « apogées d'internet » risquent de se perdre dans les résultats erronés d'une recherche par mot clé.
- Les notes de bas de pages permettent d'apporter une précision historique ou des références à d'autres œuvres, écrivains. Leur richesse permet d'apprécier le degré de précision et la qualité de vos recherches.
- Pour les citations dans le texte
Les citations en français seront notées entre guillemets français « ... » mais les citations en langue étrangère - comme les mots étrangers - doivent être en italique. Guillemets et italique s'excluent normalement. Lorsqu'une citation est fondue dans le texte mais se termine par une phrase complète, le point final est à l'extérieur des guillemets.
- Les références à des articles ou des citations issues de livres et documents imprimés
Numéroter consécutivement les références dans l'ordre de leur première apparition dans le texte. Identifier les références dans le texte, les tableaux et les légendes par des chiffres arabes entre parenthèses. Les références citées uniquement dans les tableaux ou les légendes des illustrations doivent être numérotées selon la séquence établie par leur première apparition dans le texte se rapportant à ces tableaux ou illustrations. Puis en bas de page, après le numéro d'identification, vous ajouterez le nom du ou des auteurs/personnes citées, le titre de l'ouvrage d'où est tiré l'extrait, la version du livre et sa collection s'il y en a une, puis les éditions de la revue et enfin l'année de la citation ; ensuite le numéro d'enregistrement d'une éventuelle société qui sponsoriserait la publication (milieu médical par exemple).
- La précision dans l'utilisation de concepts et des mots spécifiques au contexte de l'histoire
Trouvez des informations dans des livres, ou bien par des rencontres avec des personnes pouvant vous aider dans la narration (qui vous fourniront les mots pour le dire et le contexte dans lequel ils doivent être utilisés). De plus l'enrichissement de vos connaissances de la notion historique évitera éventuellement des erreurs ou des inexactitudes.
- L'orthographe et la ponctuation
Vérifiez l'orthographe, les traitements de textes proposent un dictionnaire souvent plus évolué que celui du logiciel de mise en page.
Une fois le correcteur orthographique passé sur l'ensemble du texte, vérifiez les homophones qui ne seront pas pris en compte par le correcteur orthographique (ex. mangé/manger) ou les harmonies phonétiques (ce ou cet). Ne laissez pas de fautes d'orthographe ou de syntaxe altérer la véracité de votre ouvrage par des inexactitudes facilement corrigeables.
La ponctuation permet de donner le ton de votre récit. Elle peut déterminer le sens d'une phrase. Elle rythme vos idées.
Une fois l'étape d'écriture du texte finalisée, n'hésitez pas à faire intervenir vos proches pour vous donner des idées, des précisions, reformuler des idées, préciser des situations. La partie correction relecture doit vous prendre au moins trois fois plus de temps que la rédaction si vous êtes débutant. Ceci constituera la partie la plus importante de votre investissement en temps.
Effectuez les modifications puis trouvez dès maintenant un éditeur car certaines étapes de la mise en page peuvent être remises en question par les éditeurs qui souhaitent reformater le contenu d'un ouvrage aux gabarits d'une collection ou influer de manière notable sur la présentation de la couverture.
Mise en page : les étapes théoriques et techniques
De la même manière que pour la saisie du texte, plusieurs axes de réflexion doivent vous apporter des variantes dans la réalisation de votre ouvrage au niveau esthétique et lisibilité.
La création de la couverture, sa composition :
Vous aurez à déterminer, après une rencontre avec l'éditeur qui établit ses obligations et contraintes afin de déterminer s'il faut :
- Créer ou se formater au gabarit d'une collection ou réaliser un ouvrage isolé
- Déterminer le lectorat visé : suivant la nature du livre (parascolaire, grand public, ouvrages de médecine...), le style du livre (et/ou sa collection) détermine les grands principes qui seront mis en forme. L'éditeur détermine les principes marketing assurant les ventes de sa collection et la promotion des ouvrages
- Avant de commencer à créer une couverture, vous avez sans doute déjà une idée sur les éléments qui la composeront ainsi que le titre et le texte de résumé figurant au dos. Les études sur la lisibilité des pages imprimées peuvent modifier votre approche de création de votre couverture. Vous pouvez également réaliser une simple ébauche puis transmettre vos éléments à un professionnel qui se chargera de réaliser la couverture de votre ouvrage
- Rappelez-vous que la couverture, par son esthétique, positionne votre document par rapport au sujet, au thème abordé. La couverture est le principal élément marketing de la diffusion. C'est ce qui attire le regard du futur client. L'analyse du titre éveillera son intérêt. La prise en main doit être agréable (dimensions facilitant la lecture, papier de couverture texturé ou pelliculage mat apportant une sensation soyeuse)
- Le résumé doit conforter le lecteur dans son acte d'achat ou d'emprunt (en bibliothèque). La nature même du contenu doit s'y transposer. Pour un roman, il faut évoque le mystère, la complexité du scénario, y faire apparaitre vos personnages principaux..
- L'ensemble couverture-titre-résumé doit être homogène ou plus exactement en corrélation étroite
La création de la couverture, les éléments déterminant sa mise en page :
1 - Couverture dans son ensemble :
- le format de l'ouvrage ;
- une iconographie plus ou moins chargée ;
- le nombre de couleurs de la couverture : quadrichromie, bichromie, monochromie ;
- La finition de la couverture : pelliculage, vernis machine, pelliculage et vernis sélectif..
- les polices de caractère, le corps de la lettre de la typographie générale ;
- la mise en exergue ou non du nom de l'auteur ;
- la concurrence du secteur influant sur le visuel et l'accroche ;
- épaisseur de la tranche afin d'y inscrire le titre et l'auteur ;
- les photographies de couverture (fourniture de fichiers d'images en basse ou en haute définition à l'infographiste) ;
- les éléments typographiques à faire figurer :
2 - Première de couverture :
- titre ;
- sous-titre éventuel ;
- auteur ;
- logo de la collection ;
- logo de la maison d'édition
3 - Quatrième de couverture :
- rappel du titre (et sous-titre éventuel) ;
- résumé ou texte de présentation de l'ouvrage ;
- présentation éventuelle de la collection ;
- biographie de l'auteur ;
- code barre ;
- logo de la collection ;
- Logo de l'éditeur
4 - Parties d'un ouvrage :
Un ouvrage comporte en début de volume, dans cet ordre :
- une couverture ;
- un feuillet blanc, ou s'il s'agit d'un ouvrage relié, deux feuillets blancs dont le premier sera collé à la couverture ;
- le faux titre, en belle page ;
- le titre, en belle page ;
- éventuellement la dédicace, en belle page ;
- éventuellement, un avis ou avertissement au verso (fausse page) d'un des feuillet précédent ;
- éventuellement, dans cet ordre et en belle page, l'avant-propos, l'introduction et la préface ;
- le texte proprement dit, dont la première page porte le numéro 1
Il comporte en fin de volume, dans cet ordre et en belle page :
- éventuellement la postface ;
- éventuellement les notes de fin d'ouvrage ;
- éventuellement la bibliographie ;
- éventuellement un ou des index, table des illustrations (avec le crédit photo) ;
- la table des matières ;
- le colophon ;
- l'achevé d'imprimé ;
- le dépôt légal et le nom de l'imprimeur ;
- un feuillet blanc, ou deux si l'ouvrage est relié
On remarque qu'en typographie française, la table des matières se situe à la fin. Certains placent un sommaire (table des matières succincte) en début d'ouvrage, ou bien mettent la table des matières au début, à l'anglo-saxonne.
Le contenu du livre
Pour le contenu du livre ou de la publication, c'est vous qui mettez en œuvre par vous-même ou en relation avec un infographiste :
1 - Le choix du titre des chapitres et leur mise en valeur.
Le titre d'un chapitre doit avoir un rapport direct avec le récit, le contexte ou le concept. Vous avez optimisé les mots utilisés pour vos titres afin de leur donner l'impact nécessaire. Utilisez de préférence les basses cases (les minuscules). Ne placez pas un titre trop loin de l'article, ni dans les marges car elles pourraient être coupées au massicotage.
2 - Le choix des polices de caractères et leurs utilisations dans les différents styles (italique, souligné, gras, maigre...)
Dans les choix de mise en page, la sélection des typographies est primordiale afin d'assurer une facilité de lecture idéale et une corrélation entre la police de caractère et le message.
Le choix d'une police avec empattement est judicieux pour une bonne lecture.
Il faut limiter le nombre de police de caractère par page : deux polices est un bon choix.
Pour agrémenter vos têtes de chapitres ou de thèmes, vous pouvez utiliser des lettrines pour créer
Faites un test de lecture d'une page. Construisez un document au format du livre à créer et insérez votre texte au format d'une page. Imprimez-là puis placezlà dans un livre du même format et commencez à lire ou faites lire la feuille. Si la police est correcte, le lecteur doit avoir une facilité de lecture et de compréhension. Le choix d'une bonne typographie doit exclure les polices à empattement et sélectionner une typo bâton plus facile à lire.
Des logiciels de gestion des polices de caractères vous permettent de stocker une seule version de chaque police pour éviter les doublons, ouvrir ou fermer des polices, visualiser des polices.
3 - La numérotation des chapitres, des pages, et la forme des en-têtes et pieds de pages.
Lors de la création d'un exemplaire destiné à l'éditeur ou dans le cadre de l'auto-édition, vous avez élaboré le contenu de votre livre. Vérifiez la concordance du sommaire et de chaque chapitre (sauf si vous avez créé le contenu à l'aide d'un sommaire dynamique – Word par exemple). Vérifiez la pagination et les entêtes et pieds de page. Vous noterez que vous pouvez soit créer une maquette page droite/page gauche dans les logiciels évolués de mise en page. Dans les traitements de textes, c'est la mise en page qui détermine si le document possède des pages recto et verso, mais vous pouvez positionner les numéros de pages, spécifier les marges des pages paires et impaires...
4 - La qualité des illustrations, leur pertinence par rapport au texte et leur organisation.
Pour la partie « numérisation des images » et « retouche des photographies » retournez en début de page.
Sélectionnez vos illustrations avec soins. Mieux vaut ne pas choisir une photographie mal cadrée, avec un mauvais contraste ou légèrement hors contexte plutôt que risquer d'apparaître mal inspiré voir incompétent.
5 - Les droits ou achats des photos utilisées dans votre livre.
Si vous souhaitez incorporer des photographies dans votre livre, vous devez nommer le photographe. De plus, vous devez fournir le justificatif du droit à imprimer l'image.
Si vous n'avez pas de photographie, vous pouvez avoir recours à des images libres de droits. Elles sont le plus souvent commercialisées sur CD-Rom. L'inconvénient est l'achat de la totalité des images contenues sur le CD-Rom alors que vous n'utiliserez que quelques unes.
Mais maintenant on trouve des banques d'images comme Adobe Stock Photo, Gettyimages ou encore Shutter Stock pour les banques généralistes et vous achetez les images dans le format que vous souhaitez et avec les droits spécifiques à une seule impression pour un support déterminé.
Pensez aussi aux images en copyleft ou sous licence Creative Commons comme les images de Wikimedia...
L'imprimeur vous demandera de justifier la propriété des images, demandera une décharge ou se retranchera derrière ses conditions générales de ventes.
Pour en savoir plus sur les conditions d'utilisation de photographies, le droit de publier des images, un livre intéressant : Reproduction interdite ? E. Pierrat, éd. Maxima, 2002, 236 p.
Création d'un modèle, un gabarit, ou une grille
C'est l'armature de la publication. Un gabarit se définit selon plusieurs éléments qui varient suivant les objectifs de mise en page. Si vous utilisez une lettrine ou une illustration, créez un modèle spécifique aux premières pages. Pour éviter de recommencer le montage de chaque page, un gabarit de page intérieure sera réalisé. Créez vos pages en fonction des pages en vis-à-vis et pas indépendamment les unes des autres.
Pour les magazines ou les revues comportant des thèmes ou des rubriques régulièrement publiées, des gabarits spécifiques de mise en page peuvent être réalisés, avec les codes couleurs et formes des titres, blocs...
- Le colonnage pour des articles de revues, des journaux
Esthétiquement un nombre impair de colonnes est préférable.
Le colonnage a pour but de structurer le positionnement du texte dans la page afin de permettre une lecture plus facile : ne pas dépasser si possible 60 caractères par colonne, espaces compris mais ne pas composer de colonne de moins de 30 signes, autrement les césures de texte seront plus répétées, rendant la lecture difficile. L'alignement du texte entre deux colonnes se réalise en remontant le texte de la colonne de gauche.
Les « gouttières » sont les espaces entre ces colonnes, pour des documents destinés à être pliés, il faut doubler leur dimension par rapport aux marges latérales afin qu'au pliage, les marges de gauche et de droite soient identiques. Dans les colonnes, l'insertion d'un tableau provoque un changement de sens de lecture.
- L'alignement du texte par rapport aux marges :
- Le texte est « composé en fer à gauche » quand il est calé sur le côté gauche
- Le texte est « composé en fer à droite » quand il est calé sur le côté droit
- texte est dit justifié quand il se cale à la fois sur le côté droit et sur le côté gauche (composition en pavé). Il peut être centré par rapport aux marges
- Les erreurs de mises en page à éviter
- Eviter les lignes veuves (dernière ligne d'un paragraphe en haut d'une page)
- Prendre garde aux orphelines (première ligne d'un paragraphe en bas d'une page)
- Eviter les cheminées dans un texte justifié
- Eviter d'abuser des espaces entre paragraphes et des intertitres lorsque le texte est dense
Incorporation des images au texte mis en page.
Vérifiez que le mode d'enregistrement (CMJN) pour chaque photo ou logo soit correctement enregistré.
Sélectionnez des photos qui regardent vers le centre du livre, de la revue (Sur une page de gauche, la photo « regarde » vers la droite).
Ajoutez un texte pour apporter de la précision à votre cliché.
Vérification du travail (Vérification du fichier, comparaison entre des épreuves papier et la maquette initiale.) Si nécessaire, cette vérification donne lieu à un « Bon à Tirer » (terme inapproprié puisque normalement ce sont les épreuves réalisées à partir des films qui, une fois tirées, correspondent au « bon à tirer »).entre l'organisme réalisant la PAO et le donneur d'ordre.
Enregistrement du fichier : Après chaque modification du document, veillez à enregistrer votre composition. Le nom du fichier et de ses éléments doit laisser transparaître le maximum d'informations :
Nom du fichier = Nom de la société + nom du travail + N° de commande
Pour plus d'information sur l'enregistrement.
Flashage : Etape clé où les « films » nécessaires à l'imprimeur sont réalisés. Le matériel ayant évolué, les plaques sont directement gravées sans nécessiter le flashage des films.
On parle alors de CTP (Computer To Plate)
Réalisation des épreuves couleur de type « Cromalin ». Ces épreuves sont réalisées à partir des films et ne peuvent donc pas être produites avant.
Si ces épreuves sont imprimées, cette vérification donne lieu à un « Bon à Tirer » entre l'organisme réalisant la PAO et le donneur d'ordre.
Conseils spécifiques à certains logiciels
Adobe Illustrator
- Votre format de page doit être au format d'impression définitif
- Pour les documents avec fond ou images partant à la coupe vous devez prévoir un bord perdu tout autour du fichier de 5 mm
- Toutes les polices de caractère doivent être vectorisées, cela évite d'oublier de les transférer et de les ouvrir
- Les filets doivent avoir un contour avec une épaisseur mais en dessous de 0,2 point, ils ne s'impriment pas correctement
- Les fichiers doivent être enregistrés au format illustator « EPS »
Le site officiel d'« Adobe Illustrator »
Adobe Photoshop
- Contrôlez bien que les images ne sont pas en RVB
- Votre fichier doit être en CMJN, Bitmap ou niveau de gris 300 dpi
- Aplatir l'image et l'enregistrer en TIFF ou Photoshop EPS
- Ne pas utiliser de compression, ni de profils couleurs, laissez les angles de trame et les fonctions de transfert par défaut sauf si l'imprimeur vous les fournis
- Pour les images détourées, créer un masque et enregistrer uniquement en EPS
- Votre format de page doit être au format d'impression définitif, la déformation d'une image devant être comprise de 95 à 105%
- Pour les documents avec fond ou images partant à la coupe vous devez prévoir un bord perdu tout autour du fichier de 2 à 5 mm
Le site officiel d'« Adobe Photoshop »
Adobe InDesign
- Votre format de page doit être au format d'impression définitif
- Pour les documents avec fond ou images partant à la coupe vous devez prévoir un bord perdu tout autour du fichier de 2 à 5 mm
- Les couleurs doivent être créées en CMJN
- Toutes les polices de caractère doivent être vectorisées
- Les fichiers doivent être exportés en EPS et porter un nom spécifique (ex : carte « intitulé de votre commande »)
Le site officiel d'« Adobe InDesign »
Quark Xpress
- Votre format de page doit être au format d'impression définitif
- Pour les documents avec fond ou images partant à la coupe vous devez prévoir un bord perdu tout autour du fichier de 2 mm
- Si votre produit doit être plié ou rainé, veuillez indiquer la position exacte du pli ainsi que le style de pliage
- Les images importées dans un bloc image à fond transparent présentent au flashage un crénelage des bords. Donnez toujours au bloc une couleur de fond (ex: Blanc). Ce problème concerne les images pixelisées, n'en tenez pas compte pour vos images vectorielles
- Laissez les paramètres de défonce par défaut
- Ne pas utiliser les styles de Xpress (outline, ombré, italique...). Préférez les polices contenant ces options
- Les couleurs personnalisées nommées doivent porter un nom spécifique (ex: Vert « intitulé de votre commande »)
Le site officiel de « QuarkXPress »...
Corel Draw
- Contrôlez bien que les images ne sont pas en RVB
- Votre fichier doit être en CMJN
- Exportez votre fichier en .ai (Illustrator) systématiquement car de nombreux imprimeurs refusent les fichiers .cdr
- Vectorisez votre texte en courbe
- Si votre fichier contient des photos, exportez en TIFF 300 dpi
- Votre format de page doit être au format d'impression définitif
- Pour les documents avec fond ou images partant à la coupe, vous devez prévoir un bord perdu tout autour du fichier de 2 à 5 mm
Le site officiel de « Corel Draw »...
Informations complémentaires
Plus d'infos : plein de conseils pour « Concevoir et réussir ses éditions »
N'hésitez pas à prendre contact avec nous pour en savoir plus sur nos prestations et services...
Choisir son logiciel de mise en page et de traitement de texte
La mise en page reste la dernière étape avant la fabrication de votre livre.
Plusieurs solutions gratuites ou payantes vous permettront de mettre en page votre ouvrage.
Vous trouverez des aides à l'utilisation des logiciels dans les liens en fin de page.
Pour commencer...
Mais rappelez-vous d'une chose essentielle si vous utilisez des images, logo, photos... dans votre ouvrage :
Chacun des éléments entrant dans la composition d'une page est fabriqué à l'aide de logiciels spécialisés :
- Les textes seront mis en forme dans un logiciel de traitement de texte (mieux pour la correction orthographique, le comptage des caractères...).
- Les photos seront cadrées et retouchées avec un logiciel de retouche d'image.
- Les logos, schémas et dessins seront réalisés à l'aide d'un logiciel de dessin.
Les facteurs importants guidant votre choix d'achat ou d'utilisation d'un logiciel de traitement de texte ou de mise en page peuvent se répartir suivant ces caractéristiques :
- Financière : Les frais de démarrage ne doivent pas supplanter la rentabilité ou le budget consacré à la rédaction. Le nombre de livres à produire est proportionnel à son sujet ou à sa diffusion. Le rapport quantité à produire / prix du logiciel sera à pondérer avec l'utilisation que vous pourrez en avoir dans le futur.
Si vous êtes déjà un écrivain confirmé et que vous souhaitez peaufiner votre mise en page, que l'investissement sera absorbé par la vente en quantité importante, je vous conseille :
- Quark Xpress si vous n'avez pas trop de photographies ou de logos à mettre en œuvre, qui, avec Gimp, le logiciel gratuit de retouche d'image vous permettra de réaliser des mises en pages professionnelles.
- In Design en second choix mais qui passe en premier si vous traitez de nombreuses images ou des publications à fort pourcentage de contenus graphiques (manuels scolaires, etc.) L'intérêt réside dans les raccourcis identiques pour la suite Adobe.
Pour les écrivains aguerris souhaitant une mise en page professionnelle au moindre coût : Libre Office ou Scribus...
Pour les débutants, pour les personnes souhaitant réaliser le contenu du livre illustré sans le mettre en page et en confier la réalisation à un professionnel des arts graphiques ou bien encore pour ceux qui souhaitent réaliser un document simple comme une thèse, un livre classique (roman, policier) un traitement de texte comme Open Office ou Word feront aisément l'affaire.
Complexité de la mise en page à réaliser : Complément indispensable au logiciel de mise en page, vous ne pourrez pas faire l'impasse d'acquérir un programme de retouche d' images, rien ne remplacera Photoshop ou Gimp, OpenOffice Draw ou plus évolué comme Scribus ; ou bien encore la pléthore des logiciels de retouche d'image disponibles à moindre coût ou utilisables en version de démonstration voir gratuits.
Pour la réalisation de logos, trois logiciels sont conseillés : Illustrator d'Adobe qui reste la référence, Freehand mais également un équivalent gratuit : Inkscape.
L'insertion de photographies, d'illustration, la réalisation de tableaux, de graphiques sont des aspects importants à définir. Pour la mise en forme, tout dépend de vos exigences en matière de réglages, alignements, intégration de solutions graphiques ou de vos exigences en matière de gestion des titres, des maquettes (si vous reproduisez régulièrement votre mise en page).
- In Design vous offrira une palette complète : mise en page, retouche d'image, gestion des ombres, détourage... Suivant que votre document comportera des graphiques et des images à retoucher, InDesign sera une valeur sûre.
- Pour des catalogues, des magasines, mon choix restera Quark Xpress qui demeurera pour un temps encore le meilleur outil spécialisé, doté de nombreux plugins incorporables au logiciel de base.
- Scribus, comportant moins de possibilités se situera juste après Quark Xpress mais la différence de prix vous fera peut-être changer d'avis.
- Framemaker comporte des fonctions de traitement de texte, de création structurée basée sur XML prenant en charge Unicode ! Créez plusieurs variantes du même document à partir d'un seul fichier source en utilisant les filtres de publication en mode structuré ou non. FrameMaker se personnalise aisément, mais je dois avouer que je ne connais pas ce logiciel.
- Microsoft Publisher peut s'avérer intéressant pour la réalisation de journaux, petites plaquettes grâce à de nombreux style de maquettes à personnaliser mais dont l'esthétique laisse largement à désirer et est beaucoup plus lent à utiliser.
- Viendrons ensuite les suites bureautiques comme Word ou Open Office / Libre Office quasiment à égalité, les seconds étant naturellement gratuites, sans forcément avoir toutes fonctionnalités de son conccurent payant direct.
Performance et évolution du logiciel : La gestion automatique d'un sommaire évolutif et interactif, la gestion des notes de bas de page, les options de corrections orthographiques intégrées, les contrôles des images seront déterminants pour des mises en pages de qualité.
- In Design offre en intégré le meilleur compromis pour ses mises à jours régulières et la correction rapide de bugs.
- Quark Xpress pour les plugins qui peuvent s'y ajouter, mais les mises à jours coûtent le prix d'un logiciel complet comme Publisher de Microsoft.
- Framemaker évolue depuis plusieurs années de manière satisfaisante d'une version à l'autre. Quelques légers bugs persistes à chaque mouture mais le produit est stable.
- Scribus évolue très (trop) souvent pour corriger des bugs qui peuvent bloquer votre document dans l'attente d'un correctif.
- Les autres produits de traitement de textes ne proposent pas à proprement parler d'évolutions lors de mise à jour mais uniquement la correction de bugs.
Prise en main : Destinée au débutant ou bien à l'écrivain confirmé, au chercheur ou à l'infographiste. Pour les logiciels gratuits, l'aide aux débutants est moins importante, les possibilités plus réduites...Plus le logiciel est « évolué » plus l'aide en ligne sur les forums est importante. Scribus comporte une large littérature du fait de l'intérêt pour les logiciels libres, mais InDesign et Quark Xpress comportent largement le plus de didacticiels et de documentation pour apprendre soi-même les finesses de la mise en page. Côté traitement de texte, Word et Works sont naturellement en tête des aides en ligne mais Open Office bénéficie lui aussi de nombreux manuels rédigés en français et disponibles en PDF.
Portabilité de la mise en page : Le rassemblement des éléments utilisés pour la rédaction (polices, images, logos...), leur vérification doivent être facile à réaliser et à contrôler, l'enregistrement en PDF certifié ou en PDF courant déterminera également le choix du logiciel.
Les logiciels libres
Petit résumé des caractéristiques les plus importantes des logiciels...
OPEN OFFICE
OpenOffice est une suite bureautique libre et puissante, concurrente de Microsoft Office
NB : Depuis 2017, cette suite n'est plus maintenue et il est conseillé de passer à son digne successeur LIBRE OFFICE...
Plus d'infos à ce sujet ici...
Cette suite bureautique de qualité professionnelle comporte tous les outils nécessaires à la plupart des utilisateurs : traitement de texte, tableur, présentation, base de données. De façon très pédagogique, cet ouvrage vous permettra de bien comprendre les principes fondamentaux de la mise en page et de maîtriser OpenOffice.org writer.
Destiné à un large public, il ne nécessite pas de connaissances en mise en page et en typographie. Un livre complet et formateur, qui nous montre que l'on peut faire également des documents de qualité professionnelle avec des outils libres.
OpenOffice possède une interface relativement simple et efficace.
Le site officiel de Open Office (fr.)
LIBRE OFFICE
Libre Office est une suite bureautique libre et complète, « concurrente » direcet en tout fair-play d'Open Office
Cette suite bureautique issu de la communauté Open Source comporte elle tous les outils nécessaires à la plupart des utilisateurs qui souhaitent créer, utiliser et partager des fichiers traditionnellement soumis au format « propriétaire » de Microsoft : traitement de texte, tableur, présentation animées. Son développement est ouvert à de nouveaux talents et de nouvelles idées, et notre logiciel est testé et utilisé quotidiennement par une communauté d'utilisateurs importante et dévouée.
La dernière version sortie début 2020 supporte les formats de fichier « DOCSX », « XLSX », « PPTX » !
Le site officiel de Libre Office (fr.)
SCRIBUS
Logiciel de PAO libre sous licence GPL
Il est encore perfectible pour l'édition des textes. Ses nombreuses fonctionnalités le mettent au niveau de ses concurrents commerciaux grâce notamment à l'export au format PDF/X3. Scribus est comparé sans hésiter à QuarkXPress ou InDesign !
Scribus gère les calques et les transparences, ce qui permet de concevoir le document en profondeur. Son utilisation est basée sur le placement de blocs textes, images et des différents objets géométriques que vous pouvez intégrer ou créer, bloc à bloc au centième de millimètre près !
Le texte s'adapte automatiquement à vos dessins ou à votre mise en page grâce à l'option habillage ; vous enchaînerez un texte long sur plusieurs blocs de textes.
Scribus possède un filtre d'importation des documents d'OpenOffice y compris des styles du traitement de texte (Writer) que le module de dessin (Draw)
Le site Scribus
Télécharger gratuitement Scribus pour Windows, mac, linux
Les logiciels commerciaux
Word
Le standard Microsoft de la mise en page bureautique pour les documents avec de nombreux chapitres, avec un sommaire dynamique possible.
Souvent installé lors de l'achat de l'ordinateur, il peut être remplacé par Open Office qui l'égale pour toutes les fonctions standards de mise en page de documents classiques.
La page de téléchargement de Word
FrameMaker 2019
Puissant outil de création et de publication, Adobe FrameMaker 8 est le logiciel qui s'impose pour la publication de manuels techniques et documents longs, complexes et riches en texte. Il a été optimisé pour assurer des flux de production et une création de contenu à base de modèles à la fois fiables et structurés, et offre d'excellentes fonctionnalités de gestion de livres et de publication multiformats.
La page de téléchargement de Framemaker 2019
Adobe InDesign
une solution professionnelle de mise en pages qui stimule la créativité, rationalise les tâches répétitives et garantit la fiabilité de vos publications. Développé pour les flux de production les plus exigeants, InDesign fournit les outils dont vous avez besoin pour produire très efficacement des mises en pages sophistiquées. Adobe InDesign, Photoshop et Illustrator bénéficient d'une interface utilisateur homogène.
La page de téléchargement de InDesign
Quark XPress
Il se distingue par une interface conviviale et intuitive destinée à celles et ceux qui n'ont jamais travaillé avec un logiciel de mise en page. La palette d'outils est entièrement refaite et simplifiée par rapport à la version précédente à la manière de Creative Suite. Il est aisé de redimensionner une image, de lui affecter des rotations comme dans InDesign, sans calculer les côtes.
Dans un texte, il est possible d'utiliser des caractères qui ne seront pas justifiés par rapport à la phrase, provoquant ainsi l'effet de caractères suspendus, permettant l'alignement de tête de bloc. De plus, Les raccourcis claviers ont été modifiés et sont désormais les mêmes que sous InDesign.
Il est maintenant possible de créer à partir d'un même document la version imprimable et celle destinée à un site Internet incluant des animations flash et cela, directement géré par XPress générant l'exportation en Flash en mode natif. XPress propose le moteur de langues le plus complet du marché permettant de gérer les propriétés de césure en fonction du choix linguistique du texte prenant en charge plus de 30 langues. Cette possibilité paraît surtout utile lorsque l'on travaille sur des documents multilingues.
Le site officiel de Quark
Aides et tutoriels
Tutoriaux sur l'informatique en général : Vulgarisation-informatique.com
Document simple avec Scribus 30mm : formation-logiciel-libre.com/ressources-libres/scribus/
Des tutoriaux vidéos sur Photoshop, Illustrator... : Tutoriaux Photoshop